Le Verre Volé,Paris
Le Verre Volé
(J’ai eu bon…)
Quelques jours à Paris et des envies de gloutons dans la tête…
Quelqu’un de bien avisé m’avait dit d’aller faire vibrer mes papilles au Verre Volé, cave à manger de Cyril Bordarier…
Un grand moment!
Une excellente table, des mets subtils, un très bon vin et une ambiance qui dépote.
La carte varie selon le marché et les envies du chef.
Elle est courte, précise et efficace, tout me faisait de l’oeil.
Selon ce qu’on a choisi, la serveuse enjouée nous a proposé un vin qui s’accordait parfaitement à nos mets: un Languedoc Roussillon de Loïc Roure, du Domaine du Possible, le Fruit du Hasard.
Le repas pouvait commencer…
La gambas ‘Carabineros’ de la Costa Brava juste saisie, vierge de citron de Kalamata pour S. …
Les coquilles St Jacques de Dieppe à la coque, beurre bordier aux herbes pour moi, une merveille (pas moi, hein, les St Jacques, hum..).
A la table voisine, un partage d’entrées: le demi pigeon fermier du Périgord en 2 cuissons, purée de potimarron et navets du Pardailhan.
Le ceviche d’huitres de Normandie, pickles et légumes croquants.
Et l’agneau de Clavisy grillé, pita, sauce blanche et coriandre.
Fameux.
Les assiettes sont belles, pas de chichis, tout est là pour nourrir ton œil et ton estomac.
Le chef japonais a le sens du bistrot raffiné.
Les grosses palourdes de Normandie « Utah Beach » et son jus d’agneau arrivent et j’ai bon.
Tuerie terre-mer, la corbeille à pain (délicieux) y est passée, je ne voulais pas laisser une goutte de ce jus savoureux…
S. dévore son plat, une pintade fermière du Périgord au barbecue, polenta crémeuse au sang, choux-fleur au saté…
(Comment te dire…mon dieu, cette polenta au sang…j’en rêve encore).
La cuisson de la pintade est divine et le choux a vraiment fière allure.
Notre assiette de fromage préparée dans la cave à vin est une bombe de saveurs.
Entre le chèvre, la tomme, le brie de Meaux, le vieux comté et le bleu de Gex, on s’abandonne…
Nos estomacs sont repus mais les desserts nous font de l’oeil, la gourmandise prend le dessus.
Avec un flan de courge Kabosha et crème crue pour S. et une ganache au chocolat noir, mascarpone et brioche maison pour moi…
Je suis encore émue quand j’y pense.
De belles subtilités, des accords surprenants en bouche, je me sens vivre.
Un instant délicieux, qui ne risque pas de tomber aux oubliettes…
le 13 novembre 2014
Waouw! Ca donne envie dis-donc! Prochaine fois je l’essaye.
On aurait pu se croiser! J’étais également dans le 10ème pas plus tard qu’hier ;))
J’y ai aussi fait une chouette découverte:
un café-restaurant où l’on ne sert que des vins natures.
C’est rue du Paradis, dans le 10ème, et ça s’appelle…
« Le Paradis » 😉 Tout un programme… A découvrir
le 14 novembre 2014
ah, ça aurait été drôle de partager nos bon plans!!la prochaine fois, j’irais bien au ‘Paradis’, tiens!merci, à bientôt Marc.
le 14 novembre 2014
Et voilà:http://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/o29322-caviste-a-suivre-le-paradis-de-benjamin-a-paris