Bouchéry
Bouchéry
L’émotion dans l’assiette
Il y a quelques temps déjà, au coeur de l’hiver, j’ai eu l’occasion de venir déguster un menu concocté par Damien Bouchéry en accord avec des vins oranges proposé par le sommelier du Chateaubriand à Paris, j’ai nommé Sébastien Chatillon.
Une soirée merveilleuse, qui n’a fait que confirmer mes attentes gustatives joyeusement orchestrées par Bénédicte Bantuelle.
Des très belles découvertes en bouche et des vins parfaits pour faire rosir mes pommettes, je tente de te raconter ça…
Dans le calme et la volupté, c’est un verre de Pinot Grigio 2009 de Dario Princic à la main que cette soirée débute, une pépite slovène bien charpentée.
Les premières mises en bouche arrivent et se suivent sans batailler.
Concombre, ricotta, pimprenelle.
Chou de Bruxelles et sa noix de cajou soufflé.
Toutes les textures sont abordées et explosent en bouche, les choses s’annoncent merveilleusement bien.
Dans le verre, un Bianco Le Coste di Clementine è Gian Marco, un italien bien balancé.
Chou fleur assaisonné, lentilles Beluga.
Déclinaison autour de la courge, du croquant, du moelleux, de velouté.
Les entrées arrivent disposées avec grâce dans les magnifiques céramiques de Perla Valterria.
Foie gras de canard et carpaccio de navet cru accompagné d’un vin de Ruth Lewandowski, le Chilion 2013.
Un lieu noir, chips de topinambour et un vin géorgien, un Nikoloz Antadze Rkatsiteli 2014.
Une volaille de Lustin, tendre à souhait, gnocchis, chicons, sauce à l’orange.
Et son ami le Testalonga El Bandito…
Viennent alors les desserts.
Un sorbet bergamote, orange sanguine et guimauve maison accompagné joyeusement d’un Zibibbo
Gabrio Bini Terre Siciliane Serragghia Bianco 2012.
Pain d’épices et baies d’argousier, un dernier zibibbo et pas des moindre, un Giotto Bini Serragghia vino secco.
Tu l’auras compris, nous en sommes sortis joyeux comme des pinsons, repus et éblouis par une cuisine très inventive et subtile.
Avec un goût de reviens-y sur le bout de la langue.