Le Café des épices, Marseille, la belle
Le Café des épices
Marseille la belle
Retrouver la mer au coeur de l’hiver.
La ressentir au loin, alors que la ville grouille gentillement avec des accents de sud.
Profiter des rayons doux du soleil tout en galopant dans les ruelles.
C’était ma première fois.
Marseille m’a happée, enchantée, étourdie.
J’ai eu envie de me glisser dans ses flots glacés, envie de crier ma joie de voir toute cette beauté.
Et j’y ai découvert une bonne table, pleine de surprises et d’entrain, le Café des épices.
Un endroit empli de chaleur et de simplicité et d’assiettes à se damner.
Je t’explique.
Des tranches de pain toasté accompagnées de rillettes d’agneau et patates douces viennent se glisser sur la table alors que l’on goute notre Chinon nature ‘Les Terrasses’ 2014 de Béatrice et Pascal Lambert.
Deux délices qui dansent dans nos bouches, ça commence très bien.
On choisit nos plats sur le tableau de saison où les saveurs semblent se marier subtilement.
Une crème de butternut et foie gras des Landes, magret de canard fumé maison, émulsion de noisettes, tuile de parmesan et fleur d’amandier.
Et un ceviche de dorade aux agrumes, crème de piquillos, pousses d’épinards et vinaigrette pimentée.
Délices et frétillements.
Une pièce de boeuf, purée de pommes de terre au raifort, petits légumes glacés, sauce au vin rouge.
Tendresse et force.
La faim prend fin avec deux desserts subtils, une crème brulée parfumée au jasmin et une mousse au chocolat caramel, crumble aux pistaches et fruits secs caramélisés, suprêmes d’orange.
Douceur et volupté.
Le chef Arnaud de Grammont n’était pas là, mais ses plats ont été exécutés avec brio par son second Loïc et Emilie, troisième larron de cette cuisine bien pensée.
L’humour et la gentillesse de notre serveuse n’a évidemment pas gâcher la grandeur de cette soirée.
Une adresse touchante, surprenante, il faut s’y ruer avec délices, s’y réjouir et y retourner.