histoires siciliennes (2)
histoires siciliennes
(la dolce vita, épisode deuxième…)
Aux heures les plus chaudes, bien entendu, même les chiens font la sieste.
Les commerces sont aux abonnés absents pour 4 ou 5 heures et la ville retrouve tout son calme.
Et entre deux farniente, il y a eu des balades dans les alentours, des livres lus à l’ombre des palmiers sur la plage, des baignades à la poursuite de poissons, mais encore…
Erice, ville fantomatique, littéralement dans les nuages..
On y grimpe en funivia (téléphérique), puis la lumière et la température changent d’un coup.
Une foule de curieux trop importante, un mauvais arancino, une impression étrange de flottement..
Mais un souvenir ébloui par les nuances de clartés…
Et le soir, un rituel immuable, il gelato chez Collicchia, monument de la crème glacée à Trapani.
Des petites tables dans les vieilles ruelles, une ambiance de village à l’intérieur, le bonheur de regarder les Siciliens manger, se demander comment ils peuvent avaler des portions pareilles et en rire.
Ils sont aussi les spécialistes des granités et des pâtisseries régionales, comme la cassata, gâteau de ricotta, pâte d’amandes et fruits confits recouvert d’un glaçage au sucre (trop ecoeurant à mes yeux..).
Ici, tu payes le gelato selon la taille du pot, et tu peux demander le nombre de goûts différents que tu veux, ce sera le même prix, le paradis pour la grande indécise que je suis!!
Mon coeur balançait souvent entre pistacchio, torrone (nougat), sapore di sicilia (saveurs de Sicile, amandes et pistaches) ou mandorla.
Il y eu aussi des bonbons chez Le roi du caramel..
Et du carpaccio di polpo (poulpe), des carciofi ripieni di tono (artichauts farcis au thon) et des cozze scoppiate (moules au citron et vin blanc)..
(à suivre, Calvino, Ciccio, Favignana, Palermo, Massaro)