Voyage en Italie-Roma, Napoli, Procida.
Voyage en Italie
Roma-Napoli-Procida
Un événement romantique à fêter, nous voila partis pour un mois italien…
Deux jours à Rome à se faufiler entre les touristes, à respirer la dolce vita.
Les jardins de la villa Borghèse et la douceur d’une chambre à l’ombre de l’agitation.
La fontaine de Trevi inondée de monde.
Les petits bars ouverts pour siroter un café.
les Caravage dans les églises, la douceur de vivre.
Et puis, Il bar sotto il mare.
La cantine de fruits de mer fréquentée par le romain gastronome.
Une cuisine merveilleusement simple et subtile.
Mes meilleurs huitres, moules, amandes et crevettes, un poème en bouche.
Le risotto aux fruits de mer, le riz al dente, la douceur du jus, une merveille.
Et mes petits calamars, juste sautés à l’huile d’olive, j’en pleure encore.
On y retourne le lendemain à midi, pour se faire un duo de risotti,
aux moules et à la crème de crevettes.
La lumière du lieu nous sert le coeur.
On a trouvé notre endroit romain.
On quitte Rome sur les rails.
Se faire bercer par les roulis du train.
Voir le paysage se transformer au fur et à mesure du temps qui passe lentement.
On rencontre Massimiliano, Napolitain.
Il nous guide déjà vers les beaux coins de sa ville tant aimée.
Aux dernières heures du jour, on découvre la maison de Davide, qui abritera nos 8 jours.
Une grande cour intérieure, des murs très épais et des jardins suspendus
qui nous protègent de la furie de la rue.
Les pieds au frais sur le carrelage de la terrasse.
Le corps qui se balance au rythme du hamac.
Mes merveilles se suivent dans l’assiette.
Beaucoup de poisson, on cuisine, on assemble,
pas grand chose à faire pour être heureux.
Un chat dans les parages, toujours.
On ne cesse de marcher à la découverte de cette ville si particulière.
Souvent, une grande mélancolie m’envahit.
Cette ville est un puzzle, une claque, le très beau et le très laid se répondent
dans un chaos émouvant.
C’est une ville fatigante et envoutante.
La mer partout.
Des merveilles aquatiques à se mettre sous la langue.
Ail et persil, on fait sauter des crevettes.
Tous les jours ou presque.
Et on fait frémir les vongole.
Comme il se doit, avec le chat.
Et puis, un matin, on prend un bateau pour Procida.
Mythique et solaire.
On trouve tout de suite notre cantine.
Sur la place de Il postino.
Trois longs repas partagés à La Pizzetta.
Yoko nous a rejoint pour quelques jours de copains.
Caponata, moules et croutons, crevettes et croquette de patates.
Pizza et émois.
Et la lumière…
La lumière.
On revient, encore et encore.
Les premiers et derniers bateaux journaliers rythment nos tempos.
Je me réjouis d’avoir des yeux.
Boire toute la beauté de ces mondes.
le 16 avril 2017
Magnifique!
le 16 avril 2017
oui, vivement le retour du soleil italien!
le 17 avril 2017
Aaah l’Italie, c est magique pour nos papilles *.*
Jolie photos, on croirait voyager avec vous
le 18 avril 2017
merci Lili, ah oui, qu’est-ce qu’on a bien mangé!!!
le 18 avril 2017
Bonjour! Fan d’Italie mais toujours eu une petite appréhension de découvrir Napoli… Peur peut-être que le laid l’emporte sur le beau… Mais votre récit et mes conversations avec une amie napolitaine m’ont convaincue: j’irai! Quel est le nom de la trattoria à Procida s’il vous plaît? Merci pour ces instantanés italiens et belle journée!
le 18 avril 2017
Oui Nath, c’est vraiment une ville à voir, à vivre, allez-y..
(A Procida, je pense que c’était la Piazzetta..)