ail confit

Ail confit

 (souvenir italien encore…)

Ici, il s’agit encore d’un essentiel de ta cuisine, une nourriture qui procure de jolis sourires aux gourmands et donne de l’éclat à n’importe quel plat.

Le mieux est évidemment de prendre un ail qui raconte un voyage, qui a été ramené, offert ou trouvé… mais au pire, cette recette le sublimera de toute façon.

Celui-ci vient de Sardaigne, il est violet, rose, blanc, strié de nervures douces d’un jeune ail tout frais et plein de promesses.

Et le conserver toute l’année à ce bel âge est un luxe non négligeable…

Pour 2 gros pots:

– 5 têtes d’ail

– 6 branches de laurier frais ou sec (ou une trentaine de feuilles…)

– une bonne poignée de poivre de Séchouan (ou des baies de genévrier, du poivre rose, laisse-toi aller… ça doit être parfumé)

– une bonne huile d’olive

Allume le four à 150°.

Casse les têtes entre tes mains et prélève les gousses habillées.

Dépose-les dans un lèche-frite (oui, tu sais, ce plat superbe dans lequel nos grand-mère préparaient des poissons, des pommes de terre ou des gigots d’agneau…) ou un plat allant au four.

Saupoudre les herbes et épices, et couvre généreusement d’huile ( très généreusement même car de toute façon cette huile sera parfumée à souhait et pourra servir pour beaucoup de plats).

Dispose le plat dans ton four pendant environ 30 min, jusqu’à ce que l’ail soit fondant.

Réserve l’ail dans de jolis bocaux, au frigo, et veille à ce que de l’huile recouvre toujours l’ail, c’est le meilleur des conservateurs.

(et fais attention, on devient vite complètement accro..)





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