polenta au basilic, parmesan, tomates et roquette.

Polenta au basilic,

parmesan, tomates et roquette

(Pour Maria F.)

Sur ma table depuis une semaine, il y avait son visage.

Maria F., muse, épouse, énigme de Lee Friedlander.

Je me suis plongée avec délectation dans ce livre.

Emplie des ses regards et demi-sourires, j’ai commencé ma polenta, quoi de plus réjouissant et réconfortant quand il pleut…

J’ai coupé mes tomates et mis la radio.

Pour 4 esprits affamés:

-375 gr de polenta

-1.5 l d’eau

-75 gr de parmesan

-une vingtaine de tomates cerises bien mures

-une botte de basilic et autant de ciboulette que tu veux (et d’autres herbes si tu as..)

-une botte de roquette

-3 gousses d’ail

-1 c à s de sel

-ton moulin à poivre

Porte à ébullition ton litre et demi d’eau avec le sel.

En attendant, assaisonne tes tomates coupées en 4 avec la ciboulette et le basilic  hachés finement.

Ajoute de l’ail et du poivre.

Découpe grossièrement la roquette.

Réserve.

Si ton eau est à ébullition, diminue le feu et commence à verser la polenta en pluie  en mélangeant rapidement.

(Sois prudent, mais il faut agir vite pour éviter la formation de grumeaux disgracieux…)

Après 2 minutes, une fois que tout te semble bien homogène, coupe le feu.

Tu vas devoir être efficace et ne pas perdre de temps car la polenta fige vite…

Tu peux commencer à intégrer le parmesan, la roquette puis les tomates au basilic et à la ciboulette.

(Au départ, je travaille la polenta au fouet, mais je finis toujours par utiliser une cuillère en bois quand elle devient plus compacte.)

Une fois que tout est bien amalgamé, ou tu sers de suite,ou tu chemises un plat dans lequel tu verses la polenta avant de la mettre au frais pour une nuit.

Ça, c’est pour ma version préférée.

Tu fais des tranches de 1 cm dans le pain de polenta et tu les poses sur ta grille protégée par une feuille de papier sulfurisée.

Tu enfournes pour 20 à 25 minutes à 180° et tu obtiens une polenta à la fois croustillante et moelleuse.

(J’ai fait de la polenta surtout parce qu’ il y a chez Maria F. des airs de Dolce Vita…)