Crab Club
Crab Club
Pince-moi, je rêve…
Il y a des jours comme ça, on sent que tout est possible…
Une balade de copains à vélo, un apéro improvisé au soleil, une soirée libre à imaginer un endroit où se régaler, et puis, se ruer chez Crab Club parce qu’on sait, on se doute… allez, tout ira bien et même plus…
Alors, tu prends place.
Tu es dans l’antre de Philippe Emanuelli, épris de coquillages, poissons, crustacés, champignons et autres produits qui se suffisent à eux-même.
Il a l’amour des mariages simples et efficaces, ceux que j’affectionne tant.
Ce lieu, il en rêve depuis longtemps, ça se sent.
Tu y vois Philippe, très épanoui, orchestrant entre la cuisine et la salle, une chorégraphie très fluide.
Et il y a beaucoup d’âme dans cet écrin.
Les lampes marines, le bois et le métal des tables, la brique apparente des hauts murs, les notes bleues de la vaisselle, c’est gracieux et puissant, comme cette cuisine qu’il nous fait goûter avec son associé et chef Yoth Ondara.
Si tu décides de te laisser faire, comme nous, tu verras les assiettes défiler dans une joie élémentaire, celle des plats à partager.
Il se cache derrière tout cela, un plaisir étonnant, celui de piocher dans une assiette qui n’est pas uniquement la tienne, un abandon dans l’abondance…
Soit, la persillade de tellines est là, mes coquilles favorites, souvenirs lointain d’un repas délicieux et interminable en Camargue, après une après-midi passée à faire du cerf-volant…
De la ciboulette, du persil, de l’ail, huile d’olive, sel et poivre, pourquoi faire compliqué, tout est là.
Dans le verre, un Retsina aux notes de romarin, on est déjà bien loin de la ville, protégés par une douce impression de vacances.
Déjà, le bar cru arrive, auréolé de tranches généreuses de cèpes…
Tu gardes tes couverts, tu frottes ton assiette avec ton pain, pas de chichis ni de faux semblants, comme à la maison.
Ça claque, c’est une merveille qui fait danser les applaudissements dans nos cerveaux d’heureux gourmands.
Tu ajoutes à ça un Pinot Gris du Luxembourg et c’est l’explosion des saveurs.
Suivra un autre bar cru à la poutargue à se damner, accompagnant un Philippe paradant avec la dite bête, spectacle des plus surprenant et réjouissant.
Ce bar a été pêché selon la méthode japonaise Ikéjimé, qui consiste à assommer et saigner le poisson, afin de garder une chair bien blanche et un temps de conservation bien plus long.
Dans l’assiette, cela donne beaucoup de tendresse et de saveur.
On terminera par le pot au feu de poulpe, fondant à souhait, et la bavette aux anchois, accord mer-terre très ajusté, accompagnée d’une salade d’herbes savoureuse.
L’ivresse se peaufine avec un Cornas évident .
Les effets de la soirée sont là, repus et heureux comme des gamins, ivres de ce moment unique et joyeux.
Déjà, je compte les jours avant d’y revenir.
(Crab Club
Chaussée de Waterloo, 7 à 1060 Bruxelles
Ouvert tous les soirs de 18h à 22h, réservations au 0472/554695)
le 6 octobre 2015
Ahhhhhh la pêche aux tellines et le repas du soir … moi aussi plein de souvenirs de Camargue … 😉
le 7 octobre 2015
Je veux y aller absolument avec toi et Serge, qd ça vs arrangé… bisous
le 9 octobre 2015
avec plaisir!!
le 13 février 2016
Tout ça à l air délicieux mais vous étiez combien pour partager ces 5 plats , 2? Apparemment les portions ne sont pas énormes et donc l audition…. Mais j irai tester avec plaisir ce genre de nourriture que j apprécié énormément
le 13 février 2016
Nous étions 3 grands mangeurs, chère Catherine, et c’était bien assez!